vendredi 17 décembre 2010

Intervention à la région le 17 Décembre 2010 : Evolution des écoles d'art de Bretagne en EPCC

Cher-e- s collègues,

Il nous est demandé de statuer sur la mise en place d'un EPCC des écoles d'art de Bretagne
regroupant les écoles de Brest, Quimper, Lorient et Rennes
Alors que le service public de l'enseignement supérieur est mis à mal par la loi sur l'autonomie des universités, nous ne pouvons que nous féliciter que le Conseil régional de Bretagne recherche à apporter de nouvelles réponses pour maintenir un service public de l'enseignement supérieur de qualité
sur son territoire.
Car la loi sur l'autonomie des universités ne porte d’autonomie que le nom. Utiliser le terme d’autonomie est un abus de langage destiné à cacher l'objectif réelle de cette loi : la mise en concurrence des universités françaises. Le Gouvernement, transpose ainsi en France le modèle anglosaxon, et considère que la mise en concurrence des Universités permettra à celles-ci de devenir plus « compétitives ». En réalité, c’est la disparition des Universités les plus faibles, les moins bien situées, au profit des Universités les plus « riches » et géographiquement les mieux implantées qui se prépare. Non l'éducation n'est pas une marchandise et doit demeurer un service public.
A ce titre, la création de l'EPCC permettra d'offrir aux Bretons un service public régional de l'enseignement supérieur dans le domaine des arts et ce dans un souci de cohérence et de complémentarité entre les différentes écoles. Il concoure ainsi à un développement équilibré de nos territoires, "au vivre et travailler au pays" en permettant à ses étudiants de ne pas avoir à s'exiler à Paris, comme cela est bien trop souvent le cas. Nous devons profiter de la création de l'EPCC pour innover ; dans la mise en oeuvre du service public d'enseignement supérieur tout d'abord et à ce titre le statut d'EPCC apporte des réponses intéressantes, mais aussi en terme de gouvernance et d'éducation.
Nous partageons les critiques faites par la CFDT lors de la dernière session du CESER.
Nous nous étonnons ainsi du peu de place accordé au sein du Conseil d'Administration aux représentant-e-s du personnel et des étudiants. Pour une représentation efficace, pourquoi ne pas passer à 30 le nombre de sièges avec une place plus grande accordée aux professionnels et étudiants
avec, par exemple un représentant des enseignants, des personnels et des élèves par pôle ?
De même, nous serons vigilant quant aux garanties qu'il faudra apportées en matière de suivi des
droits sociaux et syndicaux des personnels.
Enfin, les EPCC régionaux Livre et Lecture en Bretagne et Office de la langue bretonne/Ofiz ar brezhoneg ont comme membres fondateurs la Loire Atlantique et travaillent donc à l'échelle de la Bretagne réunie à 5 départements. Pourquoi ne pas avoir alors intégré dans la création de l'EPCC
l'école d'art de Nantes ?

Malgré ces carences, les élu-e-s Europe Ecologie- Les Verts voteront cette délibération.

jeudi 2 décembre 2010

Qui a dit en 2006 à l'Institut de Locarn : "Je suis de ceux qui pensent que l’on peut faire de la Bretagne une nouvelle Irlande" ?

... Jean-Yves Le Drian, président la région Bretagne !

D'ailleurs celui ci était  Jeudi 25 Novembre 2010  dans cet institut. Devant une centaine de  patrons, guidé par le roi de l'agro-alimentaire ultra-libéral Alain Glon,  il a promis un fond de dotation pour leur soutien, entre autre.

Dérégulation de l'économie, bulle immobilière, coût de production le moindre possible...   l'institut Locarn a rêvé (rêve encore peut être comme on peut le voir sur leur site, voir en P J)  d'être comme l'Irlande, ce Tigre celte, ... qui plonge aujourd'hui dans les abîmes de l'ultra-libéralisme  :

Mieux, le président de l'Institut Locarn, Alain Glon, se met à imaginer les Bretons en travailleurs chinois   « il n’hésite pas à dire toute son admiration du miracle chinois, qu’il oppose à une France sclérosée et en train de crever (sic)… J’y vois le futur de la Bretagne, précise-t-il… Il y a un truc qui nous fait crever en France, c’est l’égalité"   ( magazine Breton).
Eldorado idéal pour s'enrichir : des salaires entre 60 et 500 €/mois, pas de protection ni de droit à la retraite. Alors, à quand  une Bretagne terre de conquête pour des patrons cyniques avec pour unique foi le profit à tout prix et sans aucune entrave ?

Non, un autre monde monde économique est possible que celui que nous propose Locarn and co' avec une économie régulée et des entreprises qui ne pensent pas uniquement à spéculer et qui conçoivent dans leur développement le bien être de leur territoire, de leur environnement  et de leur salariés.
L'Institut de Silfiac y-travaille et organise une journée le Samedi 11 Décembre sur :
«Economie durable et emploi : Quelle évolution possible pour la Bretagne» ?
Pour avoir le programme cliquer sur le titre de l'article !

Ce petit coup de gueule alors que se boucle le mois de l'économie sociale et solidaire dans toute la France.

vendredi 26 novembre 2010

La langue bretonne vaut plus qu'une guerre des égos !

 
Communiqué de presse  
Vendredi 26 novembre 2010  
La langue bretonne vaut plus qu'une guerre des égos !

Samedi 27 novembre, la Bretagne accueille pour la première fois, à Lorient, la septième édition du Liet International, concours de chansons en langues minoritaires européennes. Lors de cette manifestation, soutenue par le Conseil de l'Europe et le Conseil Régional de Bretagne, vingt et une langues minoritaires de toute l'Europe, de la Galice à la Russie, des îles Féroé à Chypre, seront représentées. Nous nous félicitons de la tenue de cet événement en Bretagne qui nous rappelle à quel point l'Europe est riche de ses différences.  Cet événement aurait pu être l'occasion de nous réjouir d'avancées importantes dans la préservation et le développement des langues régionales suite à l'initiative de plusieurs député-e-s, de gauche comme de droite, de déposer communément un projet de loi en faveur de la reconnaissance des langues minoritaires en France. 

La France, qui sur le plan international s'est érigée en défenseure de la diversité, continue pourtant de nier la pluralité linguistique et culturelle des peuples qui vivent à l'intérieur de ses frontières. Les langues minoritaires, telles les langues de Bretagne, le breton ou le gallo, n'ont aucun statut légal. Nicolas Sarkozy avait promis durant sa campagne présidentielle un projet de loi sur les langues régionales. Nous l'attendons toujours. Dans ce contexte, le projet de loi rédigé par plusieurs député-e-s constituait un progrès considérable. L'illusion ne fut malheureusement que de courte durée et l'unité affichée par les grands partis majoritaires, PS et UMP, a vite été rompue par les intérêts politiciens.  

Ce nouvel échec, qui n'aura fait que ternir un peu plus l'image de la classe politique française, nous rappelle qu'il est urgent de renouveler les institutions démocratiques de notre pays. Il est grand temps qu'une plus large autonomie en matière de politiques linguistiques et culturelles soit confiée à nos régions pour qu'enfin toutes les langues de France aient une reconnaissance officielle. 

Guy Hascoët, président du groupe Europe Écologie – Les Verts au Conseil régional de Bretagne
Yannik Bigouin, conseiller régional Europe Écologie – Les Verts
Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée Les Verts / ALE

lundi 22 novembre 2010

Recours en manquement auprès de la Commission Européenne Plainte citoyenne auprès de la Commission européenne


Depuis plusieurs décennies, des milliers de tonnes d'algues vertes viennent s'échouer sur les plages bretonnes. Ces algues, qui accumulées peuvent s'avérer mortelles, ne sont que la partie visible des nombreuses atteintes de notre environnent, et plus particulièrement du milieu marin.

Ces graves atteintes à l'environnement empêchent un développement durable et solidaire de la Bretagne. En effet, cette situation pénalise toute l’économie littorale, qu’il s’agisse de la pêche, de l’ostréiculture ou du tourisme. Elle pénalise de même les collectivités locales qui ont à charge les coûts importants de collecte et de ramassage.

Ces atteintes à l'environnement sont la conséquence du non respect par l'État de la législation Européenne, comme l'a affirmée la Cour Administrative d'Appel de Nantes qui l’a condamné, le 1er décembre 2009, pour sa responsabilité dans la prolifération des algues vertes en Bretagne. Suite à cet arrêt, l'État aurait du agir pour que cessent les pollutions. Il n'en est rien. Le plan « Algues Vertes » mis en œuvre au début de l'année 2010 se concentre essentiellement sur le ramassage des déchets et non sur les causes des pollutions.

En refusant de mettre en œuvre des mesures efficaces, l'État va à l'encontre des objectifs de l'Union Européenne.

Face à cette situation, Europe Écologie – Les Verts Bretagne et l'Union Démocratique Bretonne, soutenue par des associations, telle Sauvegarde du Trégor, et des citoyen-ne-s de Bretagne, ont déposé auprès de la Commission Européenne un recours pour faire cesser rapidement les nombreuses carences des autorités françaises en matière de restauration et de préservation du milieu marin, en obligeant la France à respecter ses engagements européens.

Aujourd'hui vous pouvez vous aussi agir !
En vous associant en tant que citoyen-ne, association ou collectivité, à la plainte déposée contre les manquements de l'État auprès de la Commission Européenne.








dimanche 21 novembre 2010

Brennilis, opacité et nucléaire font toujours bon ménage

Communiqué de presse - Vendredi 19 novembre 2010

Brennilis, opacité et nucléaire font toujours bon ménage

Les élu-e-s Europe Écologie -Les Verts au Conseil régional de Bretagne
apportent leur soutien aux  7 associations* qui viennent de démissionner du
collège écologiste de la Commission Locale d'Information/CLI, présidée par
Pierre Maille, président du Conseil Général du Finistère, estimant en effet
qu'il n'y a aucune volonté de la part de ce dernier pour faire la lumière
sur la contamination du site de Brennilis avant une reprise du
démantèlement.

En décembre 2009, Guy Hascoët, actuel président du groupe des élu-e-s Europe
Écologie-Les Verts au Conseil régional de Bretagne avait déjà regretté que
la CLI donne un avis favorable à l'enquête publique en vue du démantèlement
accéléré du cour de la centrale de Brennilis, bien qu'elle ait adressé un
constat critique quant aux carences du dossier. « Il est indispensable que
les collectivités locales puissent disposer d'un suivi indépendant de
l'ensemble du projet de démantèlement », avait-il alors déclaré.

Les élu-e-s Europe Écologie -Les Verts au Conseil régional de Bretagne
réaffirment la nécessité d'une expertise indépendante et s'étonnent du fait
 qu'il n'y ait pas d'appel d'offre avec un cahier des charges validé par
l'ensemble des membres de la CLI. Ils invitent le président de la CLI à se
montrer plus critique vis à vis de la volonté d'EDF de hâter le
démantèlement et à s'inscrire en garant de l'intérêt public, dans un souci
de concertation et de dialogue, ainsi que le recommande l'Agenda 21 mis en
place par le département.

Parce que le démantèlement d'un tel site ne doit pas se faire dans la
précipitation, au risque de mettre en danger la sécurité des personnes et de
l'environnement, il convient par-dessus tout d'appliquer le principe de
précaution.

Janick Moriceau et Yannik Bigouin, 
conseillers régionaux Europe Écologie - Les Verts
Le groupe local Europe Ecologie - Les Verts du Pays de Morlaix

mardi 16 novembre 2010

Lettre ouverte "Pour une école de musique intercommunale, démocratique et accessible à tous dans le pays des Abers-côte des légendes"

Les écoles de musique de Plouguerneau, Lesneven, Lannilis, Guissény et Plabennec souhaitent s'associer pour permettre une offre commune d'apprentissage de la musique sur le territoire des deux communautés de communes. C'est une bonne chose et je tiens à féliciter les élus de ces communes de chercher le bien commun, la coopération et la mutualisation pour le développement structuré de ce champ de la culture. Pour se faire, ils ont commandé à l'agence de développement du pays des Abers-côte des légendes une étude afin de trouver les solutions juridiques et techniques pour mener à bien la possibilité de la création d'un EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle). Le scénario qui est présenté actuellement pose un certains nombre de questions :

    - Il n'y-a pas d'alternative proposée à ce statut d'EPCC considéré par les élus locaux comme la forme juridique la plus adaptée alors qu'il reste très lourd administrativement. L'agence de développement aurait dû faire un comparatif d'autres statuts permettant une coopération plus ouverte et en développant par des simulations les atouts et contraintes de chacun. Par exemple, elle aurait pu intégrer la possibilité d'une Société Coopérative d'Intérêt Collective qui permet d'associer de manière égalitaire, en plus des collectivités, usagers et salariés. Dans un EPCC, le pouvoir reste quasi-entièrement entre les mains des élus ; salariés et usagers n'y-ont qu'une place anecdotique. Cela pose problème alors que ce sont les citoyens, souvent en associations, qui sont généralement à l'origine des ces écoles et des dynamiques culturelle. L'agence aurait également dû consulter les usagers avant de proposer un schéma déjà écrit : idées et critiques constructives se trouvent dans l'éxpérience de chaque citoyen et quand on lui donne les moyens de participer à la construction d'un projet, cela permet de l'étayer mieux encore.

    - Même si un tarif dégressif sur la base d'un quotient familial est prévu, les usagers vont payer plus cher (400€/adulte contre 225€/adulte actuellement à Plouguerneau ). Il me semble important de rechercher l'accès à la culture pour toutes les bourses et ne pas dépasser les prix actuels. Quant aux usagers habitants dans les communes qui font le choix ne de pas intégrer l'EPCC, la stratégie est celle de la recherche de l'abandon de ceux-ci puisque le prix deviendra à terme tellement cher que les cours de musique ne seront accessibles que pour les plus riches. Est-ce vraiment acceptable de discriminer par l'argent sur un même territoire communautaire les usagers de ces communes suite au refus de leurs conseillers municipaux d'adhérer à ce projet ?

    Enfin, il est prévu que chaque communauté de communes participe chacune à hauteur de 15 000 €/an pour un budget qui va froler les 500 000 € (soit seulement 3 %). On voit bien là une grande frilosité pour soutenir la culture. Pourtant la CCPA était prête, par exemple, à donner quatre fois plus pour accueillir le départ d'une étape du tour de France l'année prochaine et elle a financé des projets lourds tel que le port de l'Aber wrac'h.

    Il est important de structurer de manière pérenne les outils de développement de la culture, bien loin de la "culture évènementielle de spectacle", car, si chacun sait que l'accès à la musique, à la peinture, aux livres, aux patrimoines ou au théâtre est source d'épanouissement, d'ouverture et de mieux vivre pour nos concitoyens, ces secteurs sont aussi des lieux de créations d'emplois non négligeables. Gageons que les élu-e-s des communautés de communes des Abers et de Lesneven-côte des légendes sauront s'en rendre compte et se donner les moyens pour que ce projet innovant d'école de musique intercommunale devienne encore plus partagé.

    lundi 1 novembre 2010

    Festival du livre de Morlaix et de Carhaix - Gouel al levrioù Montroulez ha Karaez

    J'étais Samedi 23 Octobre puis Samedi 30 Octobre présent  à 2 festivals du livre, différents et complémentaires mais importants à la Bretagne.

    Celui de Morlaix, Multiple,  montre la petite édition d'artistes de toute la France. Editions à petits tirages, livres-objets, livres vidéo, livres sous toute ses formes et parfois les plus originales... Derrière ces ouvrages se trouvent surtout des gens passionnés qui ne souhaitent que partager leur art. Et l'association Carnet de bord ne manque pas d'idées pour se faire. Elle multiplie durant deux week-end les possibilités de découvertes des livres et des artistes sous toute les formes : ateliers, exposition, formation, conférence, débat, forum, lecture publique... sur l'ensemble  du pays de Morlaix comme à Plounéour Ménez avec la formidable maison d'édition Isabelle Sauvage.

    Samedi 30 Octobre, c'était l'inauguration du 21ème festival du livre en Bretagne à Carhaix qui m'a encore plus convaincu qu'il se passe vraiment quelque chose en Bretagne autour du livre. Je n'y étais pas passé depuis plusieurs années. L'évolution est vraiment positive. Quel plaisir ce festival !.... Une bonne partie des éditeurs Bretons sont là à présenter leur dernière production. La langue bretonne s'entend partout, entre éditeurs, entre public et éditeurs, dans les ateliers pour les enfants. Ur yezh beo, plijus kenan eo d'a sellet ! Le discours bilingue d'Angèle Jacq, la présidente du festival pour cette année,  était engagé, fort. L'Etat, malheureusement absent alors qu'il était bien présent par la Drac le week end précédent à Morlaix, n'a pu entendre que, pour elle, les Bretons feront sans Paris pour avancer et transmettre leur histoire et leur culture. Jean Michel Le Boulanger (vice président à la culture de la région Bretagne) a ensuite  insisté sur  la lenteur du temps que représente le livre alors que nous vivons tous à l'heure du zapping. Enfin, Christian Troadec (maire de Carhaix), après avoir décoré plusieurs personnes d'un brin de genêt afin de se souvenir des Bretons morts durant la première guerre mondiale a aussi insisté sur ce Kreizh Breizh, centre Bretagne, qui avance par la culture et en particulier avec la locomotive du  festival des Vielles Charrues. Quand on sait  que ce territoire était condamné à dépérir par beaucoup il y-a encore peu de temps, quel chemin de parcouru !

    lundi 25 octobre 2010

    La semaine des Finances solidaires du 3 au 10 novembre dans tout le Finistère

    SEMAINE de la FINANCE SOLIDAIRE EN FINISTERE 
    du 3 au 10 novembre 2010

    Initiée par l’association Finansol et organisée avec le soutien actif des collectivités territoriales, des établissements financiers et des acteurs majeurs des finances solidaires en France, la Semaine de la Finance Solidaire se tiendra du 3 au 10 Novembre dans toute la France. Secteur de plus en plus dynamique, l’épargne solidaire se caractérise par le choix de l’épargnant de placer et
    mobiliser son argent au bénéfice d’activités ayant une utilité sociale et qui trouvent difficilement un soutien auprès des circuits financiers classiques. Avec le soutien de l’antenne Finistère de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale, la semaine se décline en table ronde, débats, portes ouvertes… permettant à tous les publics d’y trouver leurs comptes. Avec le soutien de Brest Métropole Océane et des pôles de développement de l’économie sociale et solidaire des pays de Brest, Morlaix et Cornouaille.
    Projection du Film « Entre nos mains »
    En partenariat avec le réseau des cinémas Cinéphare la tournée du film « Entre nos mains » de Mariana Oterro qui raconte la création d’une SCOP donnera lieu à des débats sur l’économie sociale et les soutiens financiers où des rencontres avec la réalisatrice dans certains cinémas du
    Finistère
    - Mercredi 3 Novembre 20 h 30 - St Renan – Suivi d’un débat.
    (Le Bretagne)
    - Vendredi 5 Novembre 20 h 00 - Moélan/mer – Suivi d’un débat.
    (Le Kerfany)
    - Mardi 9 Novembre 20 h 00 - Morlaix – suivi d’un débat.
    (La Salamandre)
    - Mercredi 10 Novembre 20 h 30 - Douarnenez – en présence de la
    réalisatrice
    (Le Club)
    - Jeudi 11 Novembre 15 h 00 – Quimperlé – En présence de la
    réalisatrice (La Bobine)
    - Jeudi 11 Novembre 20 h 30 - Concarneau – en présence de la
    réalisatrice (Le Celtic)


    Mercredi 3 Novembre - 14 h à 17 h - Porte ouverte « Autour du Microcrédit »
    Adess pays de Morlaix, 10, rue de la Tannerie
    Plourin-lès-Morlaix
    L'activité de microcrédit consiste généralement en l'attribution
    de prêts de faible montant à ceux qui ne peuvent accéder aux
    prêts bancaires classiques. Des structures pourront vous
    accueillir pour répondre à vos questions sur le sujet.
    18 h - « Fricsol : le jeu où l’on gagne à être solidaire »
    Initiation à ce jeu qui permet aux joueurs de se mettre dans la peau de
    créateurs d'entreprises et de financeurs pour expérimenter de manière
    ludique les enjeux de solidarités et le sens donner à la notion d'argent.
    Lok’all, 1 rue du pont Coz - Ploujean
    Inscription conseillée au 09 81 71 87 49

    Jeudi 4 Novembre -  L’association « Entreprendre au féminin » ouvre ses portes
    sur 2 jours (jeudi et Vendredi) aux… hommes porteurs de projets d’entreprise
    Ecopôle de Daoulas – Vern ar Piquet
    10 h /12 h - 14 h /17 h - Renseignement : 02.98.25.89.88 ou 02 98 17 00 62

    Vendredi 5 Novembre - Petit déjeuner sur le micro crédit
    Caisse d’Epargne - Brest
    9 h - Inscription : 02 98 00 50 61 (places limitées)

    Lundi 8 Novembre - 17 h 15 - Table ronde
    Ecole Supérieure de Commerce, 2 rue de Provence, Brest
    "Comment les femmes entreprennent et avec quels moyens ? Vers l'invention de nouveaux modèles économiques ?"

    Mardi 9 Novembre - Conférence - Débat
     Ecole de Management Bretagne Atlantique
    (Ex Isuga)
    Creac’h gwen, 1 avenue plage des gueux, Quimper
    Exposition sur l’économie sociale toute la semaine
    A partir de 14 h, animation autour du jeu Fricsol
    18 h
    Soirée projection-débat sur le thème : « Promouvoir les innovations solidaires au sein des structures de l’E.S.S. » - Présentations de 3 réalisations innovantes soutenues par des financements solidaires innovantes avec projection de films

    Mardi 9 Novembre
    Débat - Mairie de Plabennec
    18 h - « Quelles solutions pour favoriser l’installation des jeunes agriculteurs ? »

    Mercredi 10 Novembre
    9 h - 12 h / 14 h- 18 h - Porte ouverte
    ADIE et AB Services créations - 1 rue Louis Pidoux, Brest

    Organisateurs de la semaine
    de l’épargne solidaire FINANSOL en Finistère Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE), COFIDES Nord Sud, Bretagne Capital Solidaire, Bretagne Développement Initiative, Garrigue, Les Cigales, Caisses d’Epargne Bretagne-Pays de Loire, La Nef, Union Régionale des SCOP de l’Ouest, Terre de liens, Crédit Coopératif, Arkéa-Crédit Mutuel de Bretagne, AB Servicescréations, Entreprendre au féminin Bretagne, Coopérative d’Activité et d’emplois Chrysalide, Association de développement de l’économie sociale et solidaire (Adess) des pays de Brest, Morlaix et Cornouaille.

    Coordination : CRES (antenne du Finistère).06 32 98 81 86
    www.eco-sol-brest.net - www.cres-bretagne.org et
    Le programme complet du mois de l’économie sociale et solidaire
    http://www.lemois-ess.org/accueil 
    Les manifestations sont gratuites et ouvertes à tous exceptées l’entrée des projections du film.

    Plénière du conseil régional les 21 et 22 Octobre - Emvod vras ar rann-vro e Raozhon

    Les 21 et 22 Octobre, l'assemblée plénière s'est réunit à Rennes. Des dossiers importants étaient présentés : le fameux triskell électrique avec, à la clé, une usine à gaz en prévision à Guipavas, la création d'éoliennes off-shore en baie de St Brieuc, le soutien à l'installation de l'aéroport ND des Landes, l'aide à la filière ostréicole en crise...

    Je suis intervenu pour ma part sur le soutien qu'apporte la région à la mise en place du Wimax et les conséquences néfastes pour la santé. Nous avons voté contre ce rajout  financier (de 900 000 €) mis  en décision modificative. Par contre j'ai soutenu avec enthousiaste les relations avec la grande-Bretagne et les champs de coopération à ouvrir.

    La grande surprise est venue alors que nous avions demandé un vote secret pour le vote sur l'aéroport ND des Landes, du résultat de ce vote. En effet, la majorité régionale (PS, PC, Bretagne Ecologie) dispose de 52 conseillers régionaux, l'UMP de 19 et nous sommes 11 (7 Europe Ecologie et 4 UDB qui souhaitaient s'abstenir). Ainsi se sont au moins 72 voix qui auraient du s'exprimer en faveur de l'aéroport.  Or, le résultat est tout autre : 34 voix se sont en effet élevées contre ce projet, 2 conseiller-e-s régionaux se sont abstenu-e-s et 47 ont voté les financements en faveur de ce projet. Au final, 45% des conseillers régionaux ont refusé d'approuver la création de cette plate-forme aéroportuaire inutile. Il n'aura manqué que 6 voix pour que la Région Bretagne ne puisse engager les financements sur ce projet, freinant ainsi sa mise en œuvre.

    Leçons à retenir :
    1) Quand on donne la possibilité aux élus de se positionner vraiment sans la menace de leur parti, ils votent vrai
    2) Jean Yves Le Drian ne fait pas consensus dans son groupe (ni à l'UMP d'ailleurs) sur ce dossier et pourtant près de 30 millions d'euros sont engagés...

    dimanche 3 octobre 2010

    Un autre monde économique est possible ! Evit an ekonomiez diseñvel !


    Le lampiste Jérôme Kerviel va payer pour les dérives capitalistes de sa banque employeuse dont il a usé -au delà de la limite- des excès spéculatifs. Bien entendu la Société Générale ne remet pas en cause son fonctionnement et encore moins le monde de spéculation dont elle fait son gras.

    Bien loin de cette cupidité sans nom, un autre système existe avec d'autres valeurs, d'autres manières de faire ! Cette économie n'a pas pour finalité le business a tout prix et la rémunération des actionnaires. Cette économie là est associative, coopérative ou mutualiste et se revendique sociale et solidaire. Elle cherche à mettre  l'homme au centre, pas uniquement le profit. Elle a pour finalité, non pas un pourcentage toujours supérieur de bénéfice chaque année,  mais bien l'épanouissement de chacun dans l'entreprise par la participation, la démocratie, une répartition plus juste des excédents...

    C'est elle qui doit prendre la place pour un monde plus fraternel et plus égalitaire !



    En Novembre de nombreuses manifestations sur cette économie auront lieu dans toute la Bretagne avec des rencontres, formations, débats, portes ouvertes... qui s'annoncent passionnantes.

    Quelques exemples 


    Journées de formation "L'économie sociale et solidaire, une force de transformation sociale et une alternative à l'économie dominante"

    Ses atouts : en quoi ? Comment ? Quelles perspectives 

    Vannes le 9/11, St Brieuc le 16/11 , Brest le 18/11, Rennes le 25/11
    La crise économique, sociale et écologique que nous traversons fait apparaître l'urgence du changement. Nous sommes devant un défi majeur, celui de construire le développement de l'Economie Sociale et Solidaire pour l'avenir et de la positionner comme une alternative à l'économie libérale. Alternative étant prise ici au sens d'une autre manière d'entreprendre, de concevoir l'économie, la relation humaine et l'avenir de la planète. Cela doit naturellement conduire les associations, les mutuelles, les coopératives, les fondations à constamment s'interroger sur les réalités du lien entre leurs pratiques effectives et les principes et valeurs de l'Economie Sociale et Solidaire, ce qui renforce sa cohérence dans un contexte de grande mutation et lui permet de se présenter comme un espace autonome de projet sociétal et politique.

    Le projet politique de l'ESS : comment est t'il réinterrogé, compte tenu de la situation de crise en tant qu'alternative ? En quoi l'ESS apporte t'elle des réponses différentes à la crise ? Quels sont ses atouts ? Quelles réponses entrepreneuriales ? Sur quelles ressources s'appuie-t'elle ? Y-a t'il des projets spécifiques par secteur, par famille ? Les singularités ? Les convergences, le socle commun.
    Les outils de gestion dans la mise en oeuvre du projet alternatif. En quoi ces outils de gestion produisent-t'ils des effets différents ? Quelle stratégie pour aider à construire le développement de l'ESS et la positionner comme une force de transformation de la société ? Les projections à partir de la réalité et du vécu des acteurs....
    Organisation : CRES Bretagne - Inscription : fhurson@cres-bretagne.org


    vendredi 1 octobre 2010

    Le documentaire "Water Makes Money" - Penaos an arc'hant zo great gant... an dour ?


    Après avoir vu ce film documentaire de Leslie Franke et Herdolor Lorenz qui dénonce le rapport entre l'argent et l'eau et qui nous explique comment des multinationales nous vendent à prix fort un bien commun, notre eau, j'ai un sentiment de dégoût face à la corruption,  claire comme de l'eau de roche, entre politique et certaines entreprises privées mais aussi d'espoir à la vue du courage de ces réalisateurs.
    Ce documentaire est à voir et à faire voir aux élus locaux.

    Extrait de la présentation du film :

    "Jusqu´à aujourd´hui l´approvisionnement en eau dans le monde entier, est à 80% encore public. L´eau potable et l´assainissement sont toujours un monopole local. Nulle part au monde ne circulent dans les mêmes tuyaux, des eaux distinctes, de fournisseurs concurrents. Un marché est impensable. Qui privatise malgré tout ce service vital, remplace un monopole public par un monopole privé.
    Pourtant c´est exactement ce qui se passe actuellement, partout dans le monde, au nom de la concurrence et du marché, lorsque des multinationales de l´eau comme Veolia et Suez, frappent à la porte de communes à court d´argent. Veolia, multinationale  née en 2003, à la suite du plus important crash financier de l´histoire en  France, celui de Vivendi Universal, - Veolia donc est présente dans au moins 69 pays sur les cinq continents et en cela le numéro un incontesté de la gestion privée de l´eau. En Allemagne, la multinationale française a réussi, par des participations dans les services des eaux de plus de 450 communes, à prendre la première place dans l´approvisionnement  en eau potable et le traitement des eaux usées. Les multinationales françaises annoncent tous les jours de nouvelles conquêtes. Ils promettent l´efficacité, des financements avantageux et le développement durable. Cependant, chez eux, en France, on leur fait de moins en moins confiance….

    C´est précisément là où Veolia et Suez fournissent l´eau de 8 citoyens sur 10, que de nombreuses communes veulent se débarrasser des deux entreprises, l´opacité, la mauvaise qualité de l´eau, une augmentation continue des prix et l´abus de leur situation de monopole, voilà les reproches qu´on leur fait. Les communes ont du mal à contrôler si les prix facturés correspondent bien au travail effectué. Est-ce que les milliards de redevances payés pour la réparation des tuyaux ont bien été utilisés à cet effet ?  L´argent de l´eau des communes françaises n´a-t-il pas financé l´expansion mondiale de Suez et de Veolia ?

    À Paris, au cœur de leur  pouvoir, les géants de l´eau ont déjà une plaie dangereuse. La capitale et plus de cent communes françaises ont décidé de reprendre le contrôle de ce service vital. À la fin de cette année Veolia et Suez devront faire leurs valises à Paris. La gestion de l´eau redeviendra communale ! "

    Au moment même où je regardais ce documentaire à Lanniliz , Vendredi 24 Septembre, le conseil municipal  socialiste de Quimper votait pour la gestion de l'eau par Véolia en concertation avec les élus de droite tandis que, seul les 13 élus de  Kemper l'Écologie à Gauche votaient contre !
    Affligeant...


    La route des algonautes - Hent ar bezhin dre ar bed


    Anne-Gaëlle Jacquin est une fille du Cap Sizun, instruite et motivée ! Après avoir passé son doctorat de biologie marine, elle a décidé de partir à travers le monde comprendre comment les algues sont étudié et comment elles pourraient servir pour un monde meilleur.

    Ses pérégrinations seront relaté sous forme de vidéos, carnet de voyage, photos par le site internet dont vous pouvez avoir accès en tapant sur le titre de ce message.

    Une aventure formidable suivie par les scientifiques du pôle Mer de Brest.

    Elle part le 5 Octobre et commence par  l'Inde !

    Bon voyage Anne-Gaëlle et rapporte nous plein d'idées et des modes de coopération à travers les algues avec les peuples maritimes du monde entier ! Une internationale du goémon en quelque sorte !

    vendredi 24 septembre 2010

    Sauvons les abeilles de Bretagne - Doujañs gwenan Breizh

    Avec mes collègues d'Europe Ecologie et de l'UDB nous avons rencontré mercredi le syndicat des apiculteurs professionnels de Bretagne (cliquer sur le titre du message pour accéder à leur site). Les signes de santé des abeilles sont des bons indicateurs de l'état écologique de notre pays. Et les indices sont... catastrophiques, au grand désespoir des apiculteurs Bretons ! "La mortalité des abeilles est de 30 à 40 % du cheptel par an, parfois 70 à 90 %  alors qu'il y-a 20 ans elle était de 5  %,  la perte de revenu est nette, le seuil devient dramatique pour pouvoir reconstituer son cheptel" déplore José Nadan, président du syndicat. Les causes de cette catastrophe ? Elles sont connues : les pesticides et herbicides qui polluent en profondeur les végétaux. Dès l'apparition du Gaucho (dont  la molécule insecticide -imidaclopride et néonicotinoïde-est la plus utilisée au monde !) et du Régent  en 1995 l'augmentation de la mortalité des abeilles a été immédiate et, aujourd'hui, même si il n'y-a plus de pulvérisateurs c'est pire car, comme pour le maïs Cruiser -dont cyniquement il est bien indiqué la toxicité pour les abeilles sur l'emballage- le traitement enrobe la graine qui fait exploser un cocktail détonant lors de la floraison. Ce pollen va être consommé sur plusieurs mois et provoque de vrais cancers sur les population d'abeilles (et sur nous ?). Durée de vie d'une reine divisée par 2 en 10 ans, chute de la fertilité importante., désorientation des abeilles... les effets sont tous alarmistes. Conséquence sur la production de miel : elle a été divisé par 2 en 20 ans , la Bretagne qui importait 5 % de son miel il y a 30 ans importe aujourd'hui plus de 50 % !

    Les recherches de l'Inra confirment cette hécatombe mais il manque encore des études plus fines pour en connaître exactement les causes.

    Nous, élu-e-s régionaux et citoyens écologistes, que pouvons nous faire face à cette catastrophe ?

    Pour commencer, nous avons décidé, ensemble,  de porter ce débat essentiel pour en faire un vrai débat public dans la société bretonne. Nous interpellerons à la prochaine plénière, Jean Yves Le Drian sur ce sujet qui touche à la biodiversité, la santé humaine et l'agriculture. L'impact des pesticides systémiques sur les populations d'abeilles doit être mieux mesuré, les jeunes agriculteurs doivent mieux se former dans les écoles pour comprendre le rôle des abeilles dans la pollenisation (pourquoi pas une ruche par école d'agriculture ?), le croisement des recherches entre la mortalité des huîtres et des abeilles doit être faites, car l'origine semble les même. En parallèle, il faut que la région soutienne mieux cette filière qui subit de vrais préjudices économiques.

    C'est un dossier extrêmement sensible car il touche au pouvoir de l'agro-business et son influence est considérable. La réalité est là. Nos concitoyens et le parti majoritaire du Conseil Régional entendrons t' ils les cris de douleur des abeilles et les conséquences importantes de la pollution agro-chimique sur notre santé et l'écosystème ?

    A suivre...



    dimanche 19 septembre 2010

    Algues vertes et agriculture en Bretagne - Diwar-benn al labour-douar hag ar bezhin glandour


    J'étais Dimanche 19 Septembre sur la plage de Saint Anne la Palud en Plonévez-Porzay pour un drôle de pardon puisque les voeux de cette manifestation étaient de demander une vraie politique de reconquête de l'eau et d'accentuer les politiques publiques sur le préventif (et non pas uniquement le curatif : a quoi cela sert de ramasser ces algues qui sont la conséquence direct des rejets des élevages industriels de porcs, si on ne résout pas le problème à la source ? !).

    L'incontournable clown Jean Kergrist a réussi à transmettre l' inquiétude des Bretons après que le scientifique de l'Ifremer Jean Yves Piriou ait fait un point sur les recherches.
    Jean Hascoët, la personne  a l'origine de la manifestation avec son association, avait des paroles sages et raisonnées pour trouver des solutions et permettre une évolution de l'agriculture. Car chacun sait en effet que l'agriculture productiviste intensive est à bout de souffle en Bretagne. Qu'elle ne créer pas d'emplois et pollue sols et sous-sols de Bretagne. Soutenu par un lobby porté par  l'agro-business, ce modèle fait souffrir les paysans, les rend dépendant. Et ce lobby est puissant. Il était visible, bien présent cet après midi sur la colline surplombant la grève. Derrière des messages mêlant Bretagne, solidarité, unité... se cache du corporatisme, des intérêts privés et beaucoup de violence parfois.

    Quand au parti socialiste et Jean Yves Le Drian, il vient d'accorder une subvention de 650 000 €  à la Cooperl (sous les applaudissement de l'UMP et en particulier du député "porçin" Marc Le Fur) alors que cette grosse coopérative -qui a perdu depuis longtemps ses valeurs d'origine- fait des excédents de plusieurs millions.
    (photo : Françis Talec)

    Pour se faire entendre et faire avançer le droit, Europe écologie Bretagne va déposer un recours auprès de l'Union Européenne contre l' Etat français pour ses "manquements" dans la gestion des algues vertes, notamment l'absence de mesures préventives. Dans le plan lancé cette année par le gouvernement français pour lutter contre les algues vertes, "il y a des aspects curatifs de ramassage et de traitement des algues mais sur le plan préventif, on continue à différer" et "les 70.000 tonnes annuelles de nitrates continuent à aller à la mer"  estime ma collègue à la région Janick Moriceau lors de la conférence de presse.  En attendant qu'Europe écologie ait une structure juridique pour déposer ce recours, ce seront les Verts et l'Union démocratique bretonne (UDB), ainsi que l'association environnementale Sauvegarde du Trégor, qui vont s'en occuper.

    Nous réclamons le respect des traités européens et le principe de bonne administration des moyens publics. Certaines aides,  notamment certaines aides de la Politique agricole commune (PAC), sont mal orientées. "Les nitrates représentent trois quarts de la pollution des eaux, et des fonds européens servent à créer ces pollutions" estime Mona Bras, porte-parole de l'UDB et conseillère régionale EEB. Et on autorise encore des extensions d'élevages, la réalité de terrain c'est que les concentrations porcines continuent.

    Dès lors que le recours est introduit tout citoyen ou personne morale peut se joindre au recours ! Pour ser faire, voir dans les liens à droite, le blog des élu-e-s Europe Ecologie Bretagne/Breizh

    lundi 13 septembre 2010

    A Domicile à Guissény - D'ar Gêr e Gwiseni


    J'ai inauguré Samedi dernier le festival A Domicile à Guissény. Ce festival consacré à la danse contemporaine -mais pas seulement- héberge des artistes chez l'habitant en création-résidence. 
    In situ ceux ci  s'imprègnent des lieux, de la culture locale, de l'environnement et créer des oeuvres qui peuvent mélanger chorégraphie, musique, art plastique.... généralement avec les habitants de Guissény et des alentours. Ce qui donne des choses assez surprenantes comme vous pouvez l'imaginer !

    J'avais ainsi assisté, il y-a 4 ans, lors de la première édition à un spectacle qui décomposait la danse round pagan (notre patrimoine à nous passé à la moulinette !) par la chorégraphe Cécile Borne . C'était vraiment original et décapant (voir photo ci dessus).
    Cette démarche artistique permet un effet miroir  sur sa propre culture, sa condition, son environnement avec, en plus, la construction de passerelles vers des formes artistiques qui restent très rares en milieu rural.

    Michael Phelippeau en est le directeur artistique cette année et l'association arrive à mobiliser des gens de tous âge travaillant sur des performances inattendues.

    Petit bémol : dommage que lors de la présentation, samedi matin, les organisateurs et élus locaux qui sont tous d'excellents bretonnants n'arrivent pas à sortir un traître de mot de notre langue dans leur discours. Sur la communication non plus d'ailleurs, hep brezhoneg eo !...  On ne parle que français à Guissény ? !
    J'ai pour ma part prouvé le contraire dans mes quelques mots.
    Peogwir, amañ, e Leon (doun !) ar brezhoneg chom beo hag.... ivez e-barzh dañs a-vremañ.

    vendredi 3 septembre 2010

    Gavrinis et les Aborigènes



    Je suis passé sur l'île de Gavrinis dans le golfe du Morbihan cet été et, comme pour la première fois, je suis encore sorti très ému de ce cairn construit sans doute il y-a près de 6000 ans !

    Cette véritable "galerie d'art" néolithique où il faut baisser la tête pour  rentrer puis, découvrir ce gouffre pour admirer ces oeuvres de  lointains ancêtres me touche énormément.
    Dans la pénombre, avec le reflet de la mer comme unique entrée lumineuse, ces courbes sans cesse répétées provoquent chez moi un sentiment troublé qui mélange la mort à la naissance, la fécondité et la disparition.

    Quelle déception par contre de voir de grands panneaux blancs extérieurs qui gâchent le paysage de mer. Il y-a aujourd'hui tellement de possibilité d'intégration au paysage, au sol par exemple. En bateau, entre l'île d'Er Lannig et ses deux cromlec'h et Gravinis, on pourrait être totalement présent dans ce site sacré si il n'y avait ces parasites modernes. Une bien mauvaise idée du conseil général du Morbihan !

    Quelque semaines après j'ai été visiter la dernière exposition de l'Abbaye de Daoulas qui met en perspective l'art des pôles, entre peuples Inuit et Aborigène d'Australie. Et là, au détour d'un mur, j'ai retrouvé les formes de Gavrinis avec le tableau de Ningura Napurrula (Kintore - Australie) qui s'est inspiré du site de la fertilité nommé Wirrulnga dans le désert de Gibson (voir photos de Gavrinis plus haut et du tableau ci dessous).


    Au vu de la similitude frappante, n'y avait t' il pas là un parallèle à faire ?

    Le début de l'exposition de Daoulas  fait le lien avec l'identité ouverte de la Bretagne au son des gwerzioù (complaintes) chantées par  Eric Marchand mais, après... plus rien sur le peuple breton dans cette exposition bilingue français/anglais. Pas de breton dans les documents ni dans l'exposition ; comme si on prenait en considération les revendications des peuples minoritaires d'ailleurs et que notre propre culture était effacée ou évoquée de manière anecdotique.

    L'expo de Daoulas visible jusqu'à fin Novembre reste  remarquable par la qualité des oeuvres présentées et les textes pédagogiques qui permettent de mettre en  perspective la création culturelle ancienne et contemporaine de ces peuples habitants les deux côtés de la planète, et qui, pour elle deux, possèdent une spiritualité et un rapport à l'espace complexe.

    En savoir plus :

    Expo Daoulas faite avec le musée des Confluences de Lyon :
    http://www.museedesconfluences.fr/musee/expositions/hors_les_murs/grand_nord_grand_sud/index.php

    Gavrinis
    www.gavrinis.info

    lundi 26 juillet 2010

    Le calvaire de Trézien sur Plouarzel - Ar c'halvar Trezien e Plouarzel

    La municipalité de Plouarzel a décidé de déplacer le calvaire de Trézien de 5 mètres ce qui provoque colère et incompréhension des habitants.
    Originaire de la commune je suis trés sensible à cette affaire qui est bien plus importante qu'on ne peut l'imaginer. Elle démontre combien les élus d'aujourd'hui peuvent avoir perdu la connaissance empirique des générations précédentes qui ont parsemés notre territoire de croix, fontaines, calvaires, églises et chapelles. Il faut savoir que certaines croix datent probablement de l'origine des l'arrivée des Bretons en Armorique et de la construction des paroisses primitives bretonnes (plus de 1500 ans !) comme Plouarzel qui est l'une des communes possédant le plus de croix dans le département. Responsables de ce patrimoine, nos contemporains doivent rester humbles devant cet héritage séculaire que l'on se doit de respecter. En effet, dans ces constructions qui ont réussi à perdurer jusqu'à nous, rien n'a été fait au hasard. Un calvaire n'est pas un tas de cailloux que l'on peut déplacer sans vergogne même pour les meilleures raisons. Il porte en lui du sens et pas uniquement religieux. Sa place, son orientation ne sont pas le résultat du hasard. Le déplacer c'est le rendre hors-sol, le détacher d'un choix, fait il y-a près de 3 siècles à Trézien. Hélas, à Plouarzel comme ailleurs, il est malheureux de constater que nombre de croix sont déjà déplacées n'importe comment et perdent souvent leur orientation est/ouest symbolique d'origine.
    Le tollé salutaire sur ce déplacement provoqué par les habitants de Trézien pour garder leur calvaire là où il a toujours été, démontre une prise de conscience ; espérons que les élus locaux auront la sagesse de les entendre et de revenir sur leur décision.

    dimanche 4 juillet 2010

    Election à la présidence de l'EPCC "Livre et lecture en Bretagne"

    Le 30 Juin 2010, j'ai été élu à l'unanimité président de l'Etablissement Public Coopératif et Culturel "Livre et Lecture en Bretagne" sur présentation du vice président à la culture, Jean Michel Le Boulanger.

    Destiné à favoriser la coopération entre les collectivités territoriales, leurs groupements et l’Etat pour gérer des activités culturelles, l’EPCC a été instauré par la loi du 4 janvier 2002.

    Son statut a été complété et modifié par la loi du 22 juin 2006 et le décret du 10 mai 2007.

    L’EPCC crée et gère un service public culturel présentant un intérêt pour chacune des parties en cause et contribuant à la réalisation des objectifs nationaux en ce domaine. L’EPCC ne peut être envisagé que pour des structures dont l’importance en termes de budget, de personnel et de rayonnement le justifie.


    Les autres EPCC en Bretagne sont Spectacle vivant en Bretagne et Chemins du patrimoine en Finistère.

    Pour en savoir plus : http://www.livrelecturebretagne.fr

    Intervention sur l'adoption des statuts de Brest Nautique Evènements lors de la session plénière du 25 Juin 2010

    Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, chèr (e) s collègues,

    Faire la fête tous les 4 ans à Brest par une grande opération de communication qui a fait ses preuves mérite le soutien. Mais il nous semble, avec le recul et l'expérience des fêtes passées, qu'il faut redonner du sens à celle ci : qu'elle retrouve son sens populaire, c'est à dire qu'elle soit accessible à tous et pour toute les bourses, comme elle a pu l'être a ses débuts en 1992.

    Dans ce but, nous sommes complétement opposés à la présence de multinationales de restauration et de boisson dans cette fête qui rajoute au gigantisme... souhaité apparement. Au contraire, ces grandes fêtes rassemblant les bateaux traditionnels du monde entier et leurs savoir faire doivent travailler sur un développement plus endogène permettant aux entreprises locales qui créent de l'emploi et de la richesse toute l'année d'être bien plus présentes. Pourquoi ne pas co-construire avec les fêtes maritimes de Bretagne une charte "engagée" comme le font les festivals de musique ?. Celle-ci permettrait d'orienter des axes de travail vers un développement plus écologique, social et solidaire avec des indicateurs travaillés ensemble.

    De même, attention a ce que l'arbre ne cache pas la forêt des mâts de gréements qui parsèment la Bretagne ! Comme vous le savez -depuis parfois 40 ans- des associations valorisent, mettent en réseau, rénovent l'ensemble des patrimoines maritimes. Leur travail est exemplaire, reconnu dans toute l'Europe. Les fêtes maritimes de Brest et d'ailleurs se doivent de mettre en valeur en priorité cette richesse humaine de transmission portée par des générations de Bretons, ancrées, proche des territoires maritimes et qui y travaillent toute l'année. Enfin, il nous semble indispensable de chercher une cohérence territoriale entre les évènements maritimes de même type par une analyse coûts, avantages, inconvénients afin de permettre mutualisation et orientations communes choisies entre notre collectivité, les associations et les autres instances

    Pour pouvoir répondre à toute ces interrogations, M Le Président, nous souhaitons un débat sur les grands évènements nautiques en Bretagne avec les associations comme Brest Evènements Nautiques, Lorient Grand Large et les autres en lien coordonné par la Fédération Régionale de Culture Maritime et Fluvial par exemple.

    Intervention sur l'Orchestre de Bretagne lors de la session plénière du 25 Juin 2010

    Monsieur le Président,
    Monsieur le Vice Président à la culture,
    Mesdames et Messieurs,
    Cher (es) collègues,

    Comme vous avez pu le lire dans le rapport de la Chambre régionale des comptes concernant la situation de l’orchestre de Bretagne la situation est très préoccupante puisque les résultats d’exploitation fortement négatifs pénalisent le développement cet ensemble installé il y a 20 ans : 632 000 € de déficit d’exploitation cumulé entre 2002 et 2007 !
    Son budget de près de 4 millions d’Euros, largement subventionné par les collectivités publiques, et en particulier par la nôtre, garde certes, encore un fond propre positif, ce qui nous fait relativiser cette somme, mais tout de même, M Le Président, il est temps d’agir pour assurer une visibilité aux salariés et aux financeurs avant que n’arrive le dépôt de bilan et la crise majeure !
    La Chambre pointe également erreurs de gestion, de ressources humaines calamiteuses… En un mot : l’orchestre de Bretagne manque indéniablement de visibilité dans sa structuration, son rayonnement avec les autres acteurs culturels et sur le territoire Breton.

    - Manque de visibilité dans la structuration
    Le statut associatif est t’ il vraiment adapté ? Ne pouvons nous pas réfléchir pour le faire évoluer vers un statut plus cadré à son mode de fonctionnement : un EPCC comme il en a été question à une époque et qui n’a jamais aboutit ou mieux encore une Société Coopérative d’Intérêt Collective permettant d’associer salariés et collectivités.
    Gageons que cette nouvelles structuration permettra aussi à l’orchestre régional de s’ouvrir à de nouvelles pistes de financements : Interreg par exemple dans le cadre d’échanges avec d’autres régions européennes.


    - Manque de visibilité dans son rayonnement avec les autres acteurs de la culture en Bretagne. Cessons les clivages et ouvrons les possibles. Je me réjoui de savoir que l’Orchestre va jouer pour le festival des Vieilles Charrues cet été ou dans le cadre du festival des communes rurales mais allons plus loin en terme de création pour la Bretagne : partenariat dans des créations croisées avec le reste du spectacle vivant, des arts de la rue, du théâtre…


    - Manque de visibilité territoriale sur les départements Bretons
    Encore perçu comme un instrument rennais où il est vrai il fait la moitié de ses concerts, l’orchestre de Bretagne reste méconnu des Bretons et en particulier des Bretons des campagnes. Osons encore plus faire découvrir la musique classique aux Bretons éloignés des salles de spectacle urbains  afin qu’il ne soit plus l’Orchestre de Rennes financé par la Bretagne, car c’est comme ça qu’il est perçu aujourd’hui !

    Il y a de grandes qualités humaines et artistiques dans cet orchestre avec des personnes qui souhaitent aller de l’avant pour faire rayonner notre culture et les créations des compositeurs Bretons. Trouvons les passerelles pour ne pas passer à côtés de cette rencontre possible entre notre institution et ces gens de bonne volonté.

    Merci de votre écoute.

    mercredi 9 juin 2010

    An Divroa, Bretagne terre d'exil, Bretagne terre d'asile ?




    An Divroa est l'une des créations de la troupe de théâtre d'Ar Vro Bagan dont je parlerai plus amplement plus tard, tellement il y-a a dire et tellement cette troupe est formidable par ce qu'elle peut provoquer, engranger, transformer et permettre.

    Cette pièce évoque la vie des Bretons partis de Bretagne pour cause économique depuis le début du 20ème siècle.... Rien de très original jusque là. Sauf que cette pièce évoque aussi l'immigration de migrants en Bretagne : Espagnols et Italiens fuyant le fachisme, Maliens cherchant une vie meilleure et, à la fin de la pièce, le témoignage d'Akinat Amiralieva qui voulait vivre libre hors du Daguestan, petit bout de Russie entre la Tchétchénie et la Caspienne qui connait une montée en puissance de l'Islam radical.
    La petite fille de cette femme venue seul de son pays pour trouver la liberté sera cachée par des familles brestoises afin de ne pas être expatriée.

    Une pièce qui mêle jeu théâtral et vidéo.
    Une pièce qui associe amateurs et professionnels, langue bretonne, française, espagnole...
    Une pièce qui ouvre les débats sur l'hospitalité mis en perspective de l'émigration des Bretons dans le monde.

    Bref une pièce jouant son rôle d'éducation populaire !

    Elle sera sera jouée les :

    - Samedi 26 Juin Salle Sterenn à Chateauneuf du Faou
    - Jeudi 12 Août Grand théâtre Lorient dans le cadre du Festival Interceltique
    - Vendredi  17 Septembre - Grand théâtre de Vannes
    - Dimanche 17 Octobre St Renan/Lokournan
    - Dimanche 21 Octobre Guingamp/Gwengamp
    - Dimanche 31 Octobre Plabenneg
    - Dimanche 7 Novembre Ploueskad
    - Jeudi 11 Novembre Douarnenez
    - Dimanche 21 Novembre Landivisiau/Landivizio

    Venez la voir ! Venez nous voir !

    Vivre l'haiku


    J'ai toujours aimé la poésie et l'art de mettre en mots -par sa sensibilité- sa vision du monde. Les Haïku en ce sens me fascinent.

    Qu'est ce qu'un haïku ? C'est -dans son courant néoclassique- (car il y-a plusieurs courants) un texte de moins de vingt syllabes (6/12/14...), une césure et une référence à la nature avec une chute légère.
    On n'y parle nécessairement pas de soi.

    Cet art d'extrême Orient est un véritable travail qui demande rigueur et discipline mais aussi humilité et entraide car les haïku sont perfectibles et peuvent évoluer avec le regard des autres. Une véritable école des sens ou le poids des mots est lié aux sensations plus qu'aux sentiments.

    Dans le cadre du festival de Bohars qui pour thème cette année le Japon, Patrice Malgorn avait invité Alain Kervern (grand spécialiste du haïku et japonisant) à un petit stage de Haïku.

    Nous n'étions pas bien nombreux mais le plaisir a été grand. Après avoir apprécié l'instant et mis nos sens en éveil dans une prairie ou broutaient des vaches Pie noire puis s'être rendu chez un bénévole étonnant de générosité et de vitalité de Bohars nous avons écrit notre appréhension du réel en quelques mots.

    Echantillon


    Jeunes et vieux
    S'entrouvent à l'atelier
    par la poussière de la belle saison
    Patrice

    A faire et à dire
    Sous le soleil de Juin
    Bohars en haïku
    Yannik

    Barr en heol
    Buhezig en traon
    Gant trouz al leue
    Yannik

    Au point du jour
    Toujours en vie
    Le cercle de pierres
    Patrice

    C'est dans ses mains
    Que l'homme de Sicile
    a des bourgeons de rêve
    Yannik

    Bruit de scie
    Derrière la maison
    Le printemps s'installe
    Yannik

    Les mains de la jeune fille
    la scie fait chanter
    La poussière
    Yannik

    mardi 6 avril 2010

    1ere Session du conseil régional de Bretagne


    Jeune élu au conseil régional de Bretagne dans le groupe Europe Ecologie Bretagne me voici dans l'hémicycle ce 26 Mars 2010.

    Jannick Moriceau qui connait bien l'institution me conseille alors que nous avons décidé le matin même notre stratégie de vote : nous ne pouvons pas voter pour Jean Yves Le Drian comme Président après nous avoir refusé comme membre de l'exécutif en s'associant avec nous pour le second tour.

    En face de moi Jacques Le Guen et Bernadette Malgorn ont l'air de bien s'entendre...

    Le groupe socialiste vote et applaudit son président en se levant comme un seul homme.
    C'est impressionnant le fonctionnement d'un groupe. Cela m'interrogesur la liberté d'opinion et d'expression des minorités. Surtout après ce que nous avons vécu entre les 2 tours, menés en bateau dans une stratégie d'appareil.

    Mais même dans ce cas de figure inattendu pour nous, nous sommes prêt (e) s  à travailler pour la Bretagne, les Bretons et les Bretonnes !