La municipalité de Plouarzel a décidé de déplacer le calvaire de Trézien de 5 mètres ce qui provoque colère et incompréhension des habitants.
Originaire de la commune je suis trés sensible à cette affaire qui est bien plus importante qu'on ne peut l'imaginer. Elle démontre combien les élus d'aujourd'hui peuvent avoir perdu la connaissance empirique des générations précédentes qui ont parsemés notre territoire de croix, fontaines, calvaires, églises et chapelles. Il faut savoir que certaines croix datent probablement de l'origine des l'arrivée des Bretons en Armorique et de la construction des paroisses primitives bretonnes (plus de 1500 ans !) comme Plouarzel qui est l'une des communes possédant le plus de croix dans le département. Responsables de ce patrimoine, nos contemporains doivent rester humbles devant cet héritage séculaire que l'on se doit de respecter. En effet, dans ces constructions qui ont réussi à perdurer jusqu'à nous, rien n'a été fait au hasard. Un calvaire n'est pas un tas de cailloux que l'on peut déplacer sans vergogne même pour les meilleures raisons. Il porte en lui du sens et pas uniquement religieux. Sa place, son orientation ne sont pas le résultat du hasard. Le déplacer c'est le rendre hors-sol, le détacher d'un choix, fait il y-a près de 3 siècles à Trézien. Hélas, à Plouarzel comme ailleurs, il est malheureux de constater que nombre de croix sont déjà déplacées n'importe comment et perdent souvent leur orientation est/ouest symbolique d'origine.
Le tollé salutaire sur ce déplacement provoqué par les habitants de Trézien pour garder leur calvaire là où il a toujours été, démontre une prise de conscience ; espérons que les élus locaux auront la sagesse de les entendre et de revenir sur leur décision.
Breizh a-vremañ - Actions, regards, commentaires et points de vue sur la Bretagne d'aujourd'hui.
lundi 26 juillet 2010
dimanche 4 juillet 2010
Election à la présidence de l'EPCC "Livre et lecture en Bretagne"
Le 30 Juin 2010, j'ai été élu à l'unanimité président de l'Etablissement Public Coopératif et Culturel "Livre et Lecture en Bretagne" sur présentation du vice président à la culture, Jean Michel Le Boulanger.
Destiné à favoriser la coopération entre les collectivités territoriales, leurs groupements et l’Etat pour gérer des activités culturelles, l’EPCC a été instauré par la loi du 4 janvier 2002.
Son statut a été complété et modifié par la loi du 22 juin 2006 et le décret du 10 mai 2007.
L’EPCC crée et gère un service public culturel présentant un intérêt pour chacune des parties en cause et contribuant à la réalisation des objectifs nationaux en ce domaine. L’EPCC ne peut être envisagé que pour des structures dont l’importance en termes de budget, de personnel et de rayonnement le justifie.
Les autres EPCC en Bretagne sont Spectacle vivant en Bretagne et Chemins du patrimoine en Finistère.
Pour en savoir plus : http://www.livrelecturebretagne.fr
Destiné à favoriser la coopération entre les collectivités territoriales, leurs groupements et l’Etat pour gérer des activités culturelles, l’EPCC a été instauré par la loi du 4 janvier 2002.
Son statut a été complété et modifié par la loi du 22 juin 2006 et le décret du 10 mai 2007.
L’EPCC crée et gère un service public culturel présentant un intérêt pour chacune des parties en cause et contribuant à la réalisation des objectifs nationaux en ce domaine. L’EPCC ne peut être envisagé que pour des structures dont l’importance en termes de budget, de personnel et de rayonnement le justifie.
Les autres EPCC en Bretagne sont Spectacle vivant en Bretagne et Chemins du patrimoine en Finistère.
Pour en savoir plus : http://www.livrelecturebretagne.fr
Intervention sur l'adoption des statuts de Brest Nautique Evènements lors de la session plénière du 25 Juin 2010
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, chèr (e) s collègues,
Faire la fête tous les 4 ans à Brest par une grande opération de communication qui a fait ses preuves mérite le soutien. Mais il nous semble, avec le recul et l'expérience des fêtes passées, qu'il faut redonner du sens à celle ci : qu'elle retrouve son sens populaire, c'est à dire qu'elle soit accessible à tous et pour toute les bourses, comme elle a pu l'être a ses débuts en 1992.
Dans ce but, nous sommes complétement opposés à la présence de multinationales de restauration et de boisson dans cette fête qui rajoute au gigantisme... souhaité apparement. Au contraire, ces grandes fêtes rassemblant les bateaux traditionnels du monde entier et leurs savoir faire doivent travailler sur un développement plus endogène permettant aux entreprises locales qui créent de l'emploi et de la richesse toute l'année d'être bien plus présentes. Pourquoi ne pas co-construire avec les fêtes maritimes de Bretagne une charte "engagée" comme le font les festivals de musique ?. Celle-ci permettrait d'orienter des axes de travail vers un développement plus écologique, social et solidaire avec des indicateurs travaillés ensemble.
De même, attention a ce que l'arbre ne cache pas la forêt des mâts de gréements qui parsèment la Bretagne ! Comme vous le savez -depuis parfois 40 ans- des associations valorisent, mettent en réseau, rénovent l'ensemble des patrimoines maritimes. Leur travail est exemplaire, reconnu dans toute l'Europe. Les fêtes maritimes de Brest et d'ailleurs se doivent de mettre en valeur en priorité cette richesse humaine de transmission portée par des générations de Bretons, ancrées, proche des territoires maritimes et qui y travaillent toute l'année. Enfin, il nous semble indispensable de chercher une cohérence territoriale entre les évènements maritimes de même type par une analyse coûts, avantages, inconvénients afin de permettre mutualisation et orientations communes choisies entre notre collectivité, les associations et les autres instances
Pour pouvoir répondre à toute ces interrogations, M Le Président, nous souhaitons un débat sur les grands évènements nautiques en Bretagne avec les associations comme Brest Evènements Nautiques, Lorient Grand Large et les autres en lien coordonné par la Fédération Régionale de Culture Maritime et Fluvial par exemple.
Faire la fête tous les 4 ans à Brest par une grande opération de communication qui a fait ses preuves mérite le soutien. Mais il nous semble, avec le recul et l'expérience des fêtes passées, qu'il faut redonner du sens à celle ci : qu'elle retrouve son sens populaire, c'est à dire qu'elle soit accessible à tous et pour toute les bourses, comme elle a pu l'être a ses débuts en 1992.
Dans ce but, nous sommes complétement opposés à la présence de multinationales de restauration et de boisson dans cette fête qui rajoute au gigantisme... souhaité apparement. Au contraire, ces grandes fêtes rassemblant les bateaux traditionnels du monde entier et leurs savoir faire doivent travailler sur un développement plus endogène permettant aux entreprises locales qui créent de l'emploi et de la richesse toute l'année d'être bien plus présentes. Pourquoi ne pas co-construire avec les fêtes maritimes de Bretagne une charte "engagée" comme le font les festivals de musique ?. Celle-ci permettrait d'orienter des axes de travail vers un développement plus écologique, social et solidaire avec des indicateurs travaillés ensemble.
De même, attention a ce que l'arbre ne cache pas la forêt des mâts de gréements qui parsèment la Bretagne ! Comme vous le savez -depuis parfois 40 ans- des associations valorisent, mettent en réseau, rénovent l'ensemble des patrimoines maritimes. Leur travail est exemplaire, reconnu dans toute l'Europe. Les fêtes maritimes de Brest et d'ailleurs se doivent de mettre en valeur en priorité cette richesse humaine de transmission portée par des générations de Bretons, ancrées, proche des territoires maritimes et qui y travaillent toute l'année. Enfin, il nous semble indispensable de chercher une cohérence territoriale entre les évènements maritimes de même type par une analyse coûts, avantages, inconvénients afin de permettre mutualisation et orientations communes choisies entre notre collectivité, les associations et les autres instances
Pour pouvoir répondre à toute ces interrogations, M Le Président, nous souhaitons un débat sur les grands évènements nautiques en Bretagne avec les associations comme Brest Evènements Nautiques, Lorient Grand Large et les autres en lien coordonné par la Fédération Régionale de Culture Maritime et Fluvial par exemple.
Intervention sur l'Orchestre de Bretagne lors de la session plénière du 25 Juin 2010
Monsieur le Président,
Monsieur le Vice Président à la culture,
Mesdames et Messieurs,
Cher (es) collègues,
Comme vous avez pu le lire dans le rapport de la Chambre régionale des comptes concernant la situation de l’orchestre de Bretagne la situation est très préoccupante puisque les résultats d’exploitation fortement négatifs pénalisent le développement cet ensemble installé il y a 20 ans : 632 000 € de déficit d’exploitation cumulé entre 2002 et 2007 !
Son budget de près de 4 millions d’Euros, largement subventionné par les collectivités publiques, et en particulier par la nôtre, garde certes, encore un fond propre positif, ce qui nous fait relativiser cette somme, mais tout de même, M Le Président, il est temps d’agir pour assurer une visibilité aux salariés et aux financeurs avant que n’arrive le dépôt de bilan et la crise majeure !
La Chambre pointe également erreurs de gestion, de ressources humaines calamiteuses… En un mot : l’orchestre de Bretagne manque indéniablement de visibilité dans sa structuration, son rayonnement avec les autres acteurs culturels et sur le territoire Breton.
- Manque de visibilité dans la structuration
Le statut associatif est t’ il vraiment adapté ? Ne pouvons nous pas réfléchir pour le faire évoluer vers un statut plus cadré à son mode de fonctionnement : un EPCC comme il en a été question à une époque et qui n’a jamais aboutit ou mieux encore une Société Coopérative d’Intérêt Collective permettant d’associer salariés et collectivités.
Gageons que cette nouvelles structuration permettra aussi à l’orchestre régional de s’ouvrir à de nouvelles pistes de financements : Interreg par exemple dans le cadre d’échanges avec d’autres régions européennes.
- Manque de visibilité dans son rayonnement avec les autres acteurs de la culture en Bretagne. Cessons les clivages et ouvrons les possibles. Je me réjoui de savoir que l’Orchestre va jouer pour le festival des Vieilles Charrues cet été ou dans le cadre du festival des communes rurales mais allons plus loin en terme de création pour la Bretagne : partenariat dans des créations croisées avec le reste du spectacle vivant, des arts de la rue, du théâtre…
- Manque de visibilité territoriale sur les départements Bretons
Encore perçu comme un instrument rennais où il est vrai il fait la moitié de ses concerts, l’orchestre de Bretagne reste méconnu des Bretons et en particulier des Bretons des campagnes. Osons encore plus faire découvrir la musique classique aux Bretons éloignés des salles de spectacle urbains afin qu’il ne soit plus l’Orchestre de Rennes financé par la Bretagne, car c’est comme ça qu’il est perçu aujourd’hui !
Il y a de grandes qualités humaines et artistiques dans cet orchestre avec des personnes qui souhaitent aller de l’avant pour faire rayonner notre culture et les créations des compositeurs Bretons. Trouvons les passerelles pour ne pas passer à côtés de cette rencontre possible entre notre institution et ces gens de bonne volonté.
Merci de votre écoute.
Monsieur le Vice Président à la culture,
Mesdames et Messieurs,
Cher (es) collègues,
Comme vous avez pu le lire dans le rapport de la Chambre régionale des comptes concernant la situation de l’orchestre de Bretagne la situation est très préoccupante puisque les résultats d’exploitation fortement négatifs pénalisent le développement cet ensemble installé il y a 20 ans : 632 000 € de déficit d’exploitation cumulé entre 2002 et 2007 !
Son budget de près de 4 millions d’Euros, largement subventionné par les collectivités publiques, et en particulier par la nôtre, garde certes, encore un fond propre positif, ce qui nous fait relativiser cette somme, mais tout de même, M Le Président, il est temps d’agir pour assurer une visibilité aux salariés et aux financeurs avant que n’arrive le dépôt de bilan et la crise majeure !
La Chambre pointe également erreurs de gestion, de ressources humaines calamiteuses… En un mot : l’orchestre de Bretagne manque indéniablement de visibilité dans sa structuration, son rayonnement avec les autres acteurs culturels et sur le territoire Breton.
- Manque de visibilité dans la structuration
Le statut associatif est t’ il vraiment adapté ? Ne pouvons nous pas réfléchir pour le faire évoluer vers un statut plus cadré à son mode de fonctionnement : un EPCC comme il en a été question à une époque et qui n’a jamais aboutit ou mieux encore une Société Coopérative d’Intérêt Collective permettant d’associer salariés et collectivités.
Gageons que cette nouvelles structuration permettra aussi à l’orchestre régional de s’ouvrir à de nouvelles pistes de financements : Interreg par exemple dans le cadre d’échanges avec d’autres régions européennes.
- Manque de visibilité dans son rayonnement avec les autres acteurs de la culture en Bretagne. Cessons les clivages et ouvrons les possibles. Je me réjoui de savoir que l’Orchestre va jouer pour le festival des Vieilles Charrues cet été ou dans le cadre du festival des communes rurales mais allons plus loin en terme de création pour la Bretagne : partenariat dans des créations croisées avec le reste du spectacle vivant, des arts de la rue, du théâtre…
- Manque de visibilité territoriale sur les départements Bretons
Encore perçu comme un instrument rennais où il est vrai il fait la moitié de ses concerts, l’orchestre de Bretagne reste méconnu des Bretons et en particulier des Bretons des campagnes. Osons encore plus faire découvrir la musique classique aux Bretons éloignés des salles de spectacle urbains afin qu’il ne soit plus l’Orchestre de Rennes financé par la Bretagne, car c’est comme ça qu’il est perçu aujourd’hui !
Il y a de grandes qualités humaines et artistiques dans cet orchestre avec des personnes qui souhaitent aller de l’avant pour faire rayonner notre culture et les créations des compositeurs Bretons. Trouvons les passerelles pour ne pas passer à côtés de cette rencontre possible entre notre institution et ces gens de bonne volonté.
Merci de votre écoute.
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